Lorsque la première 250 GT Berlinetta de Ferrari a quitté les portes de l’usine en mars 1956, il est probable que les ingénieurs qui avaient construit et conçu la voiture n’avaient aucune idée de l’impact que ces nouvelles berlinettes auraient sur l’avenir de la gamme des routières sportives de Ferrari.
La première itération de la 250 GT Berlinetta obtiendra en effet un grand succès sur les circuits de course à travers l’Europe, et amèera par la suite à des voitures encore plus réussies, dérivées de la même plate-forme.
Ces berlinettes étaient sans aucun doute les voitures les plus désirables de l’écurie de la Scuderia, car elles étaient construites comme des voitures de sport à double usage. Elles combinaient tout le luxe et les performances que Ferrari avait à offrir, mais dans un ensemble convivial pour le conducteur. Il n’y avait rien que ces voitures ne pouvaient faire aux yeux de leurs conducteurs.
Le surnom « Tour de France » de cette 250 GT Berlinetta a été donné par le marquis Alfonso de Portago et son copilote Edmund Nelson, pour leur victoire au Tour de France 1956, qui était la première pour la 250 GT Berlinetta de Ferrari. Après le résultat de de Portago en 1956, Olivier Gendenbien a mené Ferrari à des victoires au général pendant les trois années suivantes, cimentant le surnom de la voiture dans les annales de l’histoire de l’automobile avec une démonstration convaincante d’ingénierie et de domination concurrentielle. La TdF remporta également une victoire au général à la Targa Florio en 1957 et remporta la catégorie GT aux 24 Heures du Mans en 1959.
Le modèle présenté ici est la huitième des neuf 250 GT Berlinetta Competizione de 1956.
Vendue 5 800 000€ en 2015.