En 1950, Lancia présente enfin l’Aurelia, développée par Vittorio Jano, comme successeur de l’Astura d’avant-guerre.
Au cours des années suivantes, diverses variantes sont apparues, qui se distinguaient par leurs propres abréviations. C’est ainsi que « B10 » faisait référence à la berline normale Berlinetta, qui était également disponible avec d’autres empattements que les B12, B15, B21 et B22.

La Lancia Aurelia B50 était un châssis roulant qui était mis à la disposition des carrossiers, leur permettant de concevoir et de réaliser des petites séries ou de présenter des carrosseries uniques. Cependant, la B50 avait ses limites, elle était lourde et son moteur V6 de 1,7 litre offrait des performances limitées. Ainsi, en 1952, Lancia dévoila la B52, un châssis amélioré et plus léger équipé d’un V6 de 2,0 litres plus puissant. En 1952, Lancia ne construit que 86 châssis B52, suivis de 12 derniers exemplaires en 1953.

Si certaines carrosseries spéciales ont été construites en nombre, d’autres sont restées uniques. Ce châssis numéro B52-1097, l’un des 12 derniers B52, a reçu une unique carrosserie Spider par Carrozzeria Vignale en 1953. Celle-ci a été spécialement conçue par l’équipe autour d’Alfredo Vignale et Giovanni Michelotti avec divers détails chromés. Il faudra attendre janvier 1955 pour que le carrossier finisse la voiture et la présente enfin au public pour la première fois au salon de l’automobile de Bruxelles sur le stand Lancia.