Nommée d’après un vent froid du nord du sud de la France, elle était également la première d’une série de voitures classiques Maserati à porter le nom d’un vent (les Ghibli, Bora, Khamsin, Karif, Shamal et Levante suivront).

La carrosserie a été conçue par le célèbre designer automobile Pietro Frua, qui était directeur du style chez Stabilimenti Farina dès l’âge de 22 ans. La mission qu’il avait en tête pour la Mistral était claire, elle devait être une icône qui ne serait pas oubliée de sitôt. Bien qu’il n’ait pas la « ligne Frua » typique, nombre de ses créations présentent un mélange audacieux mais équilibré d’élégance et d’agressivité contenue : ses voitures n’ont pas du tout l’air criardes, mais attendez d’en prendre le volant !

Cette Maserati Mistral Coupé ’64 est équipée du moteur 3,7 litres qui a fait de la Mistral la GT la plus puissante de la gamme Maserati pendant 7 ans. Ce moteur est l’un des meilleurs exemples de six cylindres en ligne italiens de pure race des années 60. Avec une cylindrée de 3,7 litres, un double arbre à cames en tête et des culasses semi-circulaires, le groupe motopropulseur peut produire une puissance impressionnante de 250 ch et un couple de 283 Nm.

Malgré son succès commercial, comme pour de nombreuses voitures de sport italiennes de l’époque, peu d’exemplaires ont été construits. Cette Mistral n’est que l’un des 383 coupés équipés du moteur 3,7 litres, ce qui en fait une voiture rare, tant sur la route que lors des événements classiques.

Comptez 180 000 €.